HALIFAX BB-250.
MARS 1943
Dans la nuit du 11 au 12 mars 1943, 314 bombardiers (152 Lancaster, 109 Halifax es et 53 Stirling) fond un raid sur Stuttgart
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Onze appareils seront perdus (6 Halifax es, 3 Stirling et 2 Lancaster) parmi cet avions HALIFAX BB-250 qui fut abattu à MONDREPUIS.
Le BB-250 est un Halifax B Mk II série I (Spécial). Il a une envergure de 29,90 m pour une longueur de 21,34 m, équipé de quatre moteurs, pour une vitesse de croisière de 305 km/h,
Le Halifax est piloté par le P/O DENNISON les 6 autres membres de l’équipage sont le F/Sgt SPENCER (bombardier), le F/Sgt. BULMAN (navigateur), le F/Sgt. JENNINGS 5opérateur radio), le Sgt. LACINA (mécanicien navigant), le F/Sgt. KENNETT (mitrailleur arriéré), le F/St.MAC DONALD (mitrailleur supérieur), et aussi à bord pour cette mission, le S/Lr LOGAN qui fait office de pilote en second, tous son canadiens.
L’appareil emporte 6 bombes de 1000 livres et une bombe de 500 livres.
Le plan de vol prévu pour cette mission est Top cliffe- Rye- passage de la côte à quelques km au sud de Tocqueville sur Eu (seine maritime) – Chalons sur marne-Bischwiller et Stuttgart, pour le retour le même itinéraire.
Le Halifax BB-250 est le premier des quinze bombardiers du Squadron 405 à prendre l’air. Il décolle de Top cliffe à 19h00. Le vol se déroule sans incidents et l’objectif est bombardé vers 23h00 à une altitude de 5800m.
Au retour de la mission, l’appareil perd de l’altitude et se retrouve un peu au nord du trajet prévu, soit à cause d’une défaillance du compas ou à cause des vents.
A proximité d’Hirson alors que l’appareil vole à 4600m, il est touchait par de obus traçants tirait par un chasseur de nuit.
Le fuselage et l’aile droite ont été mitrailles par les balles de l’ennemi et le feu éclate. Le pilote donne l’ordre de se préparer à abandonner l’appareil,
Vers une heure, l’équipage saute dans l’ordre suivant : le navigateur, le radio, le second pilote, le bombardier, le mécanicien, le pilote, le sort des deux mitrailleurs est inconnu à ce moment-là. L’avion perd un moteur au niveau de la maison forestier du « Pas Bayard », et s’écrase non loin de la « Troue d’Anor ».
Le F/Sgt MACDONALD (26 ans) et le Sgt LACINA (26 ans) sont tue dans le strass de leur avion. Ils furent enterres au cimetière de MONDREPUIS prés de s tombes des soldats français tues lors de la journée du 17 mai 1940, ils seront ré-inhumé âpres la guerre au London cemetery and extension à Longueval (80). Le jour de l’enterrement avait été dépose sur les cercueils un petit bouquet de fleurs bleues, blanches et rouges.
Le F/Sgt KENNETT a atterri prés de l’épave du Halifax, mais s’est blesse à la cheville est fait prisonnier après avoir été livre aux Allemands par les occupants d’une maison où il cherchait de l’aide. Le lendemain matin il fut « promené » dans les rues de Mondrepuis, par les Allemands pour montrer leur prisonnier à la population.
Les cinq autres aviateurs regagneront l’Angleterre avec l’aide de la résistance.
Le F/Sgt SPENCER a atterri, sain et sauf, à l’orée du bois au niveau du « Pas-Bayard », cache son parachute et son gilet de sauvetage dans un fourré car il n’a aucune idée du lieu où il se trouve. Il remarque de vieux morceaux de papiers et les examine, il y a des mots écrits en français, langue qu’il comprend bien mais ne parle pas, il aperçoit dans le ciel la lueur de l’incendie de son avion et entends l’explosion des munitions, il reste dans les fourré jusqu'à l’aube. A l’aide de la boussole, il commence à marcher vers le sud, il sort sa carte en apercevant une ferme isolé, pendant qu’il l’observe, un homme en uniforme (un douanier) armé d’un pistolet arrive derrière lui. Il est sur le point de foncer dans le bois, quand l’homme se met au grade- à-vous et salue SPENCER. Le douanier lui demande : « parachutiste », SPENCER : « oui », le douanier : « anglais », SPENCER : « Canadien » ; Le douanier lui serre la main et lui dit qu’il est français. A l’aide de la carte il lui indique a approximativement ou il se trouve et lui dit d’attendre le soir et qu’il peut sans problème demande de l’aide aux gens de la ferme qu’il est en train de regarder.
A la nuit, il approche de la ferme (la ferme Manoux). Quand le fermier comprend qu’il est Canadien, il le fait entrer dans la maison et lui donne à manger, il l’héberge et le cache plus jours, en entendant de prendre contact avec la résistance pour le son retour en Angleterre. Durant son séjour à la ferme « Manoux » il apprendra que les Sergents LACINA et MACDONALD ont été tues et qu’ils ont reçu des funérailles décentes à Mondrepuis. C’est là aussi qu’il entend parler de la capture de KENNETT. Durant tous son séjour, il dormira dans la chambre du fils du fermier (Roland). Il sera conduit par le docteur FRESNEL à Leuze pour rejoindre le P/O DENNHISON, de la on les fait passer en Espagne, ils quittent Gibraltar le 9 aout 1943 et arrivent à Prestwick le 10 août 1943
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